L’opportunité cachée derrière l’échec

Cet article raconte comment j’ai pu saisir l’opportunité cachée derrière l’échec lié à un refus. Notamment, cela renvoie à une autre façon de voir les choses : finalement, un échec n’est pas si mal, voire bénéfique. Vivre 10 mois dans un pays étranger n’aurait jamais été possible sans mes fiascos à répétition !

L'opportunité cachée derrière l'échec

Bonjour à tous !

C’est fou de se dire qu’ à l’époque, je n’avais jamais envisagé cette expérience comme insurmontable ou impossible. Cela me semblait la chose la plus pertinente et nécessaire à faire, alors je l’ai faite. Mais commençons par le début .

L’origine de mon voyage se trouve dans LA question.

Nous sommes en 2021, j’ai choisi d’investir dans le développement personnel. C’est ainsi que je passe à l’action, en triomphant des défis proposés.

Une question primordiale et existentielle.

Tout se passe sans encombres, jusqu’au jour où que je tombe sur un véritable obstacle. J’y fonce droit dedans, pensant certainement pouvoir le traverser de cette manière. Et effectivement, cela fonctionne car je vois derrière le mur, j’ai la tête en dehors. En dépit du fait que le reste de mon corps soit complètement encastré dans celui-ci.

Tu apprends qu’il te reste un an à vivre. Que vas-tu faire? Que comptes-tu vivre et accomplir?

Le voila mon obstacle.

Une simple question, une difficulté titanesque.

Je n’avais aucune idée de quoi ni comment répondre. Pire, j’en étais incapable. J’étais face à un trou noir, totalement désemparée. Mon potentiel serait-il absent ? Inexistant? Je n’avais donc aucune forme de confiance, de détermination, d’ambition? Avais-je tout abandonné à ce point? Au point d’en être incapable de rêver? Les questions et les doutes s’enchainaient et cela devenait infernal.

Je me rendis compte de l’horrible réalité : quelque chose en moi m’empêchait réellement de me projeter et de visualiser mon futur.

Cette question m’avait fait faire naufrage. Comme la lumière d’un phare tellement intense, qui au lieu de me guider, m’avait éblouie et menée aux récifs. Il me fallait à tout prix fuir cette détresse et retrouver la terre ferme. Par conséquent, mon cœur et mon cerveau collaborèrent pour trouver cette insaisissable réponse. Et ils la formulèrent sous cette forme …

Un faux espoir : une réponse confortable.

M’intégrer, faire partie d’un groupe, faire des nouvelles rencontres, avoir la sécurité financière, rester en bonne santé, vivre une sensation d’accomplissement, me sentir utile et aider des personnes. Trouver un travail me permettrait donc de vivre tout ça ! C’était ça ma réponse !

J’avais réussi !! J’avais triomphé de cette question impossible ! L’avenir s’annonçait radieux.

Mais à ce moment-là, j’étais toujours encastrée dans ce mur, sans l’avoir remarqué. Bien que j’avais trouvé ma réponse, je l’avais cependant limitée à un moyen : celui du travail. Et c’était là le hic.

Persuadée de ma prétendue solution, je partais alors à la recherche de mon bonheur. Je postulais et reçus des refus, néanmoins je n’abandonnais pas car je me disais que je finirais par en trouver une, peut-être même meilleure.

Aussi, cela arriva : une offre en alternance pour devenir factrice ! Voilà qui était parfait !

Etant passionnée de vélo, je pouvais en faire des heures sans m’en lasser. Ce serait bon pour ma santé , je rencontrerais des nouvelles personnes au sein d’une équipe, je m’y sentirais utile, etc…

Avoir ce poste, c’était concrétiser mon plan idéal et parfait ! Cela ferait mon bonheur !!!

Il n’y avait pas une seconde à perdre, je devais tout donner pour décrocher ce poste à tout prix !

J’assistais aux réunions, en mémorisant un maximum et en posant des questions pertinentes pour compléter mes informations manquantes. Ensuite, il me fallait passer des test d’aptitudes et d’évaluation. Après une semaine d’attente et de stress, c’était validé. Je pouvais enfin passer à l’étape finale, l’entretien. J’avais travaillé ma rédaction, ma posture et mon élocution. Si bien que j’avais même pris un rendez-vous avec les conseillers de Pôle emploi pour demander leur avis, les questions posées lors d’un entretien et ce qu’il fallait idéalement répondre. Après des jours de préparation, le jour J arriva et je pus montrer le meilleur de moi même.

Il ne restait plus qu’à attendre. Malgré les salutations respectueuses, les phrases alambiquées et longues à n’en plus finir, je compris instantanément : c’était un refus.

Dégoûtée n’était pas assez fort pour décrire ce que je ressentais.

Rebondir après l’échec

J’avais investi tout mon temps et toute mon énergie. J’avais tout donné et cela n’avait rien donné, c’était injuste. Peu à peu, l’abattement se transforma en colère.

JE NE DEMANDE PAS LA LUNE EN FAIT !! Juste un travail, et je m’implique pour le trouver !!! Pourquoi ce refus continu ???

Pourquoi vivre l’isolement, le sentiment d’échec, de honte et la sensation d’être inutile constamment ????? À quoi bon rester dans un pays ou je ne trouve pas ma place ? Ou le seul endroit auquel j’appartiens, c’est être à l’écart et rejetée ??? Je refuse ! Puisqu’en France, personne ne veut de moi, je me casse !

Poussée par ma fureur et ma rage, je pris alors ma décision.

Ainsi je postulai sur un projet du Corps Européen de Solidarité avec ce seul but : partir le plus rapidement et le plus longtemps possible. Je fus contactée par la responsable de l’association AIDE, Adelina Florescu.

Malgré quelque incompréhensions et du stress pendant la visioconférence, je fus cependant acceptée. Quelque part, cela me fit chaud au cœur : on avait reconnu ma valeur et donné une chance.

Dans deux semaines, je partirais vers Ramnicu Valcea, direction la Roumanie.

J’ai peu de souvenir de ces deux semaines avant le départ, il y avait sûrement du stress, mais surtout beaucoup beaucoup d’excitation et d’enthousiasme à foncer vers cette nouvelle destination, sans connaissance ni trop de préparation.. Une incroyable opportunité me tendait les bras, j’allais la saisir à pleine dents et bras tendus ; j’allais tout attraper, tout ce qui était à ma portée.

C'est un paysage de Roumanie, il y a des arbres au premier plan et des montagnes en arrière. C'est beau L'opportunité cachée derrière l'échec

L’opportunité cachée derrière cet échec.

L’intégration, la contribution, le sens, l’accomplissement, la stabilité et l’apprentissage, c’étaient mes réponses à ce que je désirai vivre. J’ai cru à tort que seul un travail m’apporterait tout ça.

Je n’avais pourtant pas envisagé de vivre dans un pays étranger et encore moins écrire des articles. Et me voilà pourtant !

Voici pourquoi il est important de déceler l’opportunité cachée derrière l’échec. On ne le remarque pas sur le moment parce qu’on est sous l’influence d’émotions négatives comme le découragement ou la frustration. Mais avec le recul, je suis capable de le dire haut et fort : Ne pas avoir été embauchée, c’est la meilleure chose qu’il me soit arrivé !

Bien sûr, je n’aurai pas vécu cette expérience incroyable sans Adelina, la personne qui m’a intégrée dans cet incroyable projet, qui m’a fait découvrir ce magnifique pays, la Roumanie et qui a ma profonde gratitude !

Mon histoire n’en est qu’une parmi des milliers d’autres, mais si vous en voulez plus, voici d’autres blogueurs qui parlent de comment rebondir après un échec ! Inspirant !

Par ailleurs la suite de mon aventure continuera la semaine prochaine ! Réservez votre dimanche prochain 😉

Prenez une seconde pour partager et inspirer !

11 réflexions au sujet de “L’opportunité cachée derrière l’échec”

  1. Merci pour cet article !! Je suis du même avis que vous, derrière chaque échec il y a une opportunité !! Et je l’ai bien remarqué tout au long de ma vie (j’ai comme même 35 ans 😃). À chaque fois qu’on échoue, il y a quelque chose de positif qui peut en ressortir. C’est une chance pour apprendre de nos erreurs et pour trouver une meilleure solution pour réussir la prochaine fois !!! Il ne faut surtout ne pas s’arrêter sur un échec !!

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  2. Comment lancer son année en beauté avec un article au message puissant ? Appeler Sidonie. Voici la solution. La persévérance et la façon de voir les “échecs” c’est la clé ! Merci à toi pour cet article 🙂

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  3. Comment lancer son année en beauté avec un article au message puissant ? Appeler Sidonie. Voici la solution. La persévérance et la façon de voir les “échecs” c’est la clé ! Merci à toi pour cet article 🙂

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  4. Je pense qu’effectivement des refus peuvent être des opportunités.
    J’ai rencontré l’inverse, être à l’étranger et ne même pas réussir à décrocher un emploi alimentaire, en français ! Mais c’était une réelle aubaine, car c’était le turn over.
    Finalement l’emploi sera dans la langue du pays. Comme quoi il faut viser haut et ne pas baisser les bras.

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  5. Merci pour ce partage inspirant ! Et je suis tellement d’accord avec ça, l’opportunité derrière l’échec est souvent immense, on ne peut juste pas en avoir conscience sur le moment. J’ai expérimenté cette situation à plusieurs reprises dans ma vie.

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  6. Bravo pour ce changement de cap ! C’est ce qu’on met derrière ce mot “échec” finalement qui est important. Ton article le prouve bien, dès le titre. Des déceptions, sentiments d’injustices, de rejet, d’infériorité, on a en a tous connu… La manière dont on les regarde et ce qu’on décide d’en faire fait toute la différence. Merci pour ton partage inspirant. Bien le bonjour en Roumanie 🙂

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