Pourquoi il ne faut jamais taire sa peur (1/2)

Ceci est l’un de mes premier article écrit après une pause de blogging de 3 mois. Dans un premier temps, je donne une autre vision de la peur, ainsi que la méthode pour l’exprimer. Puis, dans un second temps J’ y expliquerai pourquoi il ne faut jamais taire sa peur. Le tout avec mon vécu !

Pourquoi ai-je arrêté d’écrire sur mon blog ?? A cause de la procrastination ? Même pas. A cause du stress, de la culpabilité, et surtout de la peur ? Oui ! Aujourd’hui je parle de ce que l’on nomme –à tort– les émotions négatives, plus particulièrement de la peur.

Parce que négatif implique une idée de mauvais, qu’il faut éviter, quasiment toxique : on veut du positif dans notre vie et non du négatif ! Cette idée négative des émotions est ancrée en nous, et reste difficile à changer même s’il existe des films comme Vice Versa pour casser cette croyance!

La peur n’est pas une émotion négative qu’il faut fuir mais une émotion essentielle et je vais vous dire pourquoi. Il faut arrêter d’avoir peur de nos peurs ou de faire comme si elles n’existaient pas.

Cet article est mon témoignage sur mes peurs et mes différentes expériences avec elles. Car parfois, on a beau savoir, on fait le contraire tout de même, comme en témoigne l’un de mes premiers articles : ma peur de l’avion. En gros, les deux articles parlent de la même chose :

J’ai peur et alors ? Je le fais quand même.

Sauf que celui est beaucoup plus long et approfondi ! Vous voilà prévenu !

La peur, formidable alliée et atout quand on sait l’accueillir pleinement

Vous avez la trouille ? La frousse ? Les chocottes ? Tant mieux ! Célébrez vos peurs, ouvrez le champagne, faites une banderole de bienvenue pour les accueillir chaleureusement. Prenez vos peurs dans vos bras et traitez-les comme de véritables amies. Ces mots sont difficiles à appliquer dans la vie (notamment à cause du fait qu’on désigne et catégorise la peur comme une émotion négative, ouuuh ) pourtant ils sont véridiques.

Changez votre façon de voir et de penser vos peurs.

Je le réalise à l’instant en l’écrivant : sans peur, pas d’évolution ni de progression. Oui, l’exemple le plus pertinent est ancré dans notre histoire: c’est bien la peur qui a permis à nos ancêtre de survivre en fuyant face aux prédateur, etc..

Si vous avez entendu ça mainte et mainte fois, alors peut-être vous ne l’avez pas réalisé. Je comprenais le sens de cette idée, sans pour autant la saisir pleinement. Désormais je sais et je l’affirme : c’est ma peur qui me permet d’évoluer .

Qu’est ce qu’i y a d’impressionnant dans le fait de prendre un avion? De plonger dans une bassine d’insectes ? De grimper une tour de plusieurs mètres ? Partir plusieurs mois à l’étranger ? Certains de ces exemples nous font peur ; et c’est pour ça qu’on les trouvent impressionnants ; le jour où cela nous arrive, on vit un incroyable sentiment d’accomplissement. On a réussi. On serait même tenté de dire qu’on a vaincu notre peur. Voici une question à vous poser : utilisez vous souvent cette expression ?

Vaincre la peur ?

Je ne suis pas d’accord. Les mots ont un impact plus fort que l’on ne le pense.

Pourquoi cette expression, qui encore uns fois, influence notre vision de la peur ? Vaincre implique un ennemi. La peur n’est pas votre ennemie. J’insiste.

La peur est un formidable atout dans votre vie, c’est évident.

Accepter d’avoir peur favorise le développement personnel et nous fait avancer plus loin .

J’ai souvent peur, parfois plusieurs fois par jour, parfois pas du tout.

Comment je fais pour vivre avec ceci ? En fait, la peur est devenu ma meilleure pote. Mais rassurez-vous, on est pas ensemble 24h sur 24 !

J’exprime ma peur, je la partage, puis après j’agis ! Aussi simple que ça ? J’ai envie de dire oui !

Mon expérience à l’étranger m’a permis d’appliquer cette méthode révolutionnaire : j’ai peur, j’en parle. Après je me contente de vivre.

Quand on vit à l’étranger, il y a beaucoup de nouveauté ! Surtout quand c’est la première fois, l’inconnu fait peur et c’est normal. Partout autour de nous, des gens parlent et on ne les comprend pas, il y a peut-être des codes qu’on ne connait pas, la nourriture est différente, beaucoup de choses sont différentes.

Heureusement, lors de cette expérience, j’ai rencontré des personnes formidables, et j’ai fait partie d’un groupe où je me sentais à ma place. Et pour la première fois de ma vie, je me suis exprimé et j’ai été écouté.

Et c’est ça la leçon d’aujourd’hui. Authenticité et honnêteté.

Pour la première fois de ma vie, j’ai laissé mon cœur parler, j’avais peur et je l’avais dit. Je n’avais fait ça de ma vie avant : exprimer ma vulnérabilité aussi clairement et posément. Et en plus, dans un groupe de personne ! Au moins 8 personnes m’ont entendue dire j’ai peur ! Ce n’est déjà pas facile de se confier à une personne, alors 8 imaginez !

Voila pourquoi il ne faut jamais taire sa peur, sinon vous allez rater des expériences uniques !

Et surtout, j’ai été écouté ; le premier reflexe des gens quand vous parlez de vos peurs, est de vous rassurer, de dire mais non il n’y a pas de raison d’avoir peur ; et tous ces messages sont selon moi cruels et coupant . Car si on a peur, on a peur, point ! Si la personne en face est incapable de l’entendre ou simplement d’écouter, alors elle ne vous aidera pas.

Voici ce qu’il y a à retenir : D’abord reconnaître qu’on a peur. En parler aux bonnes personnes. Le dialogue vous permettra de mieux comprendre et d’identifier vos peurs. Ensuite, le plus dur est à venir, il suffit de passer à l’action.

J’ai peur, mais je le fais quand même ! N’oubliez pas cette fin de phrase.

Le fait de parler de mes peurs ne les a pas supprimées ni éliminées, mais elles sont devenues plus légères et moins encombrantes.

La peur, un mot trop simple et trop général qui ne veut rien dire.

Qu’est ce que ça veut dire la peur ?
La peur est un sentiment ressenti en réaction à un stimuli neutre ( un avion ) ou présentant un danger ( c’est-à-dire une situation risquant de nous porter préjudice, comme la vision d’un ours en liberté).

Prenons en exemple l’avion. Ce n’est pas la vision d’un avion qui fait peur, mais sa représentation, l’idée qu’on s’en fait ! Une peur de l’avion sera différente selon les personnes, chez certain ce sera la peur de l’accident, d’autres la peur de l’enfermement, ou bien simplement peur de la nouveauté et de la première fois.

Pour une seule situation, il y a une dizaine de peurs possibles.

Admettons que la peur soit une couleur : le violet. Alors on n’est pas dans la merde, parce que des nuances de violet il en existe des centaines : le mauve, lilas, plume, parme, prune, lavande, magenta, etc…

Imaginez que chacun de ces carré représente une peur…

Prenons un autre exemple : la peur de parler en public ! Donnons-lui une teinte spécifique du violet : l’indigo. Mais rappelez -vous, il existe des centaines de nuances différentes d’indigo, clair, foncé ; et pour toutes ces nuances différentes, il y a une peur différente ! Par exemple, la peur de rater son discours, d’avoir l’air idiot avec son apparence, de bégayer, d’être hué, de recevoir des critiques, d’être jugé etc…

Tout ça pour dire la vie est fait de subtilités et de nuances. Et il n’est pas évident de percevoir et surtout de comprendre ces nuances. Alors comment les reconnaître ? 

Commencer par identifier nos peurs

Ces peurs-là, pour ma part, je les trouve difficilement identifiables, j’ai presque envie de dire sournoises, mais bon ce serait débile de donner un tel adjectif à ma peur ( surtout quand j’écris plus haut , que la peur est mon amie, alors si je me mets à qualifier mon amie de sournoise, oh lala ! ).

Mais c’est pour cela qu’il est essentiel de vivre un moment d’introspection avec soi-même, pour se questionner : quelles sont mes peurs ?

Autant quand on est à l’étranger, on se rend compte facilement qu’on a peur. Par contre, quand on se lance dans un projet ? C’est là que c’est plus difficile. C’est là que je peux vous donner mon meilleur conseil.

Vous avez un projet en cours ? Vous avez déjà commencé ?

Alors prenez un moment pour identifier vos peurs derrière ce projet.

Cela va vous éviter de vivre des désagréments comme le silence émotionnel, la fuite, ou autres problèmes..

Prenez le temps de réfléchir à vos peurs, peut-être même de les identifier, puis utilisez l’espace commentaire pour les écrire et les partager !

Une fois que vous y avez bien réfléchi, lisez la suite ici : Pourquoi il ne faut jamais taire sa peur (2/2)

Prenez une seconde pour partager et inspirer !

4 réflexions au sujet de “Pourquoi il ne faut jamais taire sa peur (1/2)”

  1. ma plus grande peur c’est que ma chérie n’éprouve plus rien pour moi. Merci pour ce texte, Sid, il éclarcit bcp de choses pour moir.

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    • Bravo et Merci Marcel pour ce commentaire ! Tu as su surmonter la peur de t’exprimer, ce n’est pas donné à tout le monde, tu peux être fière ! De nature personnel, je préfère ne pas publier tout le contenu de ton commentaire, mais sache j’apprécie énormément cette contribution 🙂

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